Nous ne sommes pas nés pareils.
Nous n’avons pas eu la même éducation.
Car la violence est un virus qui passe par l’éducation et par l’art.
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Nous sommes tous éternels, mais pas immortels.
Nous mourrons presque tous, à chaque fois.
Puis, cela recommence par ce qu’il reste de vivant, de tout petit.
Et cela se recombine jusqu’à ce que nous soyons encore là.
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Le virus de la violence est en nous, il fait partie du Chaos naturel.
On peut se demander quelle est la solution à tout cela ?
Ma réponse est que tant que nous sommes faits de chair, il n’y en aura pas.
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C’est pourquoi il nous revient de droit et de devoir de créer un Paradis virtuel, pour autant de temps que possible.
Dans ce Paradis électronique et informatique, nous résidons tous dans le même corps.
Ce corps est un ordinateur, auquel nous n’avons pas accès.
Nous résidons en lui, tous faisant un rêve commun.
Nous ne pouvons nous blesser ni nous tuer virtuellement, car cela ne nous fait rien.
Nous ne pouvons que nous amuser les uns avec les autres, ou au pire bouder.
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Oui, le Paradis existera, forgé de nos propres mains, si nos politiciens cessent de menacer le monde, avec leurs armes.
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Et l’Enfer ? Existera-t-il ?
Quiconque n’accèdera pas au Paradis virtuel finira avec un corps presque impérissable, dans le feu d’une guerre presque éternelle.
Car la mort sera (presque) vaincue, dans la chair aussi.
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Quiconque doute de moi doute de la science, ou n’est pas claivoyant.